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La carence en vitamine D associée à la dépression, aux douleurs, au...

24 Mai 2016 | 2,349 Visualisations |
Édition: Français

Carence En Vitamine D

En bref

Dr. Mercola

Les recherches sur la vitamine D nous confirment sans cesse l’importance d’une exposition appropriée au soleil comme moyen idéal d'optimiser son taux de vitamine D.

Pour de nombreuses personnes et dans les pires des cas, l’hiver réduit l’exposition au soleil à six mois par an. Pendant cette période, la meilleure alternative est la lumière UVB artificielle, car l’exposition aux rayons UV présente également des effets positifs pour la santé qui vont bien au-delà de la production de vitamine D.

L'un des éléments les plus nocifs des cabines UV standard sont les ballast magnétiques (qui sont responsable du gros bourdonnement que vous entendez dans de nombreux instituts de bronzage). Si le ballast est électronique, il émet bien moins d'ondes électromagnétiques, qui sont le principal danger des cabines de bronzage.

L'autre préoccupation est liée aux ampoules utilisées, car certaines n’émettent que des UVA qui sont les principaux responsables du bronzage, mais qui n’augmentent pas le taux de vitamine D. Dans la majeure partie de l’hémisphère nord, il est impossible à l'organisme de produire de la vitamine D à partir du soleil pendant les mois d’hiver. Pendant cette période, il vous faut utiliser une lumière UVB artificielle ou obtenir un apport de vitamine D à partir de votre alimentation.

Parmi les avantages de l’exposition aux UVB du soleil ou d'une lumière artificielle, il faut citer, entre autres, la production d’ oxyde nitrique— un composé qui fait baisser votre pression artérielle. Malgré son nom, la vitamine D n’est pas une vitamine. C’est en réalité une puissante hormone stéroïde neuro-régulatrice, ce qui explique certains de ses effets sur la santé.

Il est aujourd'hui prouvé que la carence en vitamine D est une épidémie mondiale grandissante qui serait responsable de centaines de problèmes de santé courants. En fait, d'après une analyse, vous pouvez réduire de 50% votre risque de mourir de l'un quelconque de ces problèmes de santé en comblant votre carence en vitamine D.

Si cela vous semble trop beau pour être vrai, sachez que la vitamine D influence presque 3.000 de vos 24.000 gènes. Cela se produit par le biais des récepteurs de vitamine D, répartis dans le corps, et ce n’est pas surprenant, si l’on considère que l’être humain a évolué sous la lumière du soleil.

La vitamine D affecte positivement l’activité des gènes

La capacité à combattre les infections et l’inflammation chronique est un exemple de gène important qui est régulé à la hausse par la vitamine D. Elle produit également plus de 200 peptides anti-microbiens, dont le plus important est la cathélicidine, un antibiotique à large spectre apparaissant naturellement.

C’est l’une des explications de l’efficacité de la vitamine D contre les rhumes et la grippe.

Selon un communiqué de presse du Journal de la médecine orthomoléculaire de janvier 2013, il existe à ce jour 33.800 articles médicaux faisant référence à la vitamine D, et cette véritable montagne de recherche montre que la vitamine D a des effets positifs considérables sur la santé physique et mentale. Ces recherches ont montré que la vitamine D peut améliorer :

  • Les issues de grossesses (risques de césarienne et de pré-éclampsie réduits)
  • Les diabètes de types 1 et 2
  • Les maladies cardiaques et les attaques
  • L’autisme, la maladie d’Alzheimer et d'autres dysfonctionnements du cerveau
  • Les infections bactériennes et virales

Certaines des études publiées récemment, et dont je vais faire ici le compte-rendu, prouvent qu’en boostant leur taux de vitamine D, on peut soulager la dépression et la douleur chez les personnes souffrant de diabète, de la maladie de Crohn et de cancer du sein.

L'intérêt de la vitamine D dans la maladie de Crohn

Des études antérieures ont associé un faible taux de vitamine D avec un risque accru de souffrir de la maladie de Crohn et ont montré qu’en comblant la carence en vitamine D, on peut soulager les symptômes de la maladie, mais l’une des études les plus récentes a découvert une « interaction significative entre le taux de vitamine D et la prédisposition à la maladie de Crohn, de même qu’un lien important entre le taux de vitamine D et le génotype. »

Il a été remarqué que le taux sérique de vitamine D est beaucoup plus bas chez les personnes souffrant de la maladie de Crohn. Parmi les sept séquences d’ADN étudiées pour leurs effets, deux variantes ont montré une association significative avec le taux de vitamine D chez les personnes souffrant de la maladie de Crohn, et quatre variantes ont été associées au taux de vitamine D dans le groupe de contrôle.

En bref, cela montre que la vitamine D peut affecter l’expression génétique associée à la maladie de Crohn, et améliorer ou empirer les choses, selon que votre taux est suffisant ou non.

La vitamine D peut réduire les symptômes de la dépression et la douleur

Un article sur le sujet révèle qu’il a été découvert qu’une supplémentation en vitamine D réduit à la fois les symptômes de la dépression et la douleur chez les femmes diabétiques Voici ce qui est rapporté dans PsychCentral :

« Les chercheurs se sont attachés à déterminer comment une supplémentation en vitamine D pourrait affecter des femmes atteintes de diabète de type 2 qui souffraient également de dépression.

Au début de l’étude, 61% des femmes ont indiqué souffrir de douleurs neuropathiques, telles que des élancements ou des brulures aux jambes et aux pieds, et 74% souffraient de douleurs sensorielles, telles que des engourdissements et fourmillements dans les mains, les doigts et les jambes.

Dans le cadre de l’étude, les participantes ont pris un supplément de 50.000 UI de vitamine D2 par semaine, pendant 6 mois. À la fin de l'étude, le niveau de dépression des femmes s’était amélioré de façon significative suite à la supplémentation.

De plus, les participantes qui souffraient de douleurs neuropathiques et/ou sensorielles au début de l’étude ont indiqué que leurs symptômes avaient diminué après 3 mois, puis encore après 6 mois de supplémentation en vitamine D2.

Selon le chercheur principal, le Dr. Todd Doyle, la supplémentation en vitamine D « est un traitement prometteur tant pour la douleur que pour la dépression dans le diabète de type 2. » Cependant, je dois ajouter que vous obtiendriez sans doute de meilleurs résultats encore en utilisant de la vitamine D3 plutôt que la D2. En fait, une recherche antérieure suggère que la vitamine D2 pourrait faire, à long terme, plus de mal que de bien ...

Pourquoi je recommande la vitamine D3 plutôt que la vitamine D2

Le Drisdol est une forme synthétique de vitamine D2 - obtenue par l’irradiation de champignons et de matières végétales - et est généralement la forme de vitamine D prescrite par les médecins. Ce n’est pas le type de vitamine produit par votre corps en réaction à une exposition au soleil ou à des UV en cabine de bronzage sûre, qui est la vitamine D3

Selon une méta-analyse menée en 2012 par la Banque de Données Cochrane, qui a comparé le taux de mortalité chez les personnes prenant des suppléments de vitamine D2, à celui des personnes prenant un supplément de D3, les différences de résultats entre les deux sont assez significatives. L'analyse de 50 essais contrôlés randomisés, qui portaient sur un total de 94.000 participants, a révélé ce qui suit :

  • Une diminution du risque relatif de six pour cent chez les personnes prenant de la vitamine D3
  • Une augmentation du risque relatif de deux pour cent chez les personnes prenant de la vitamine D2

Cependant, la recherche en question a certainement permis de faire la lumière sur le rôle que la vitamine D peut jouer dans la gestion du diabète de type 2 et des effets secondaires qui lui sont associés. Et si l’on considère le fait que 60% environ des diabétiques de type 2 ont une carence en vitamine D, d’après les estimations, il reste certainement des progrès à faire.

L'année dernière, une publication supplémentaire est venue appuyer la théorie selon laquelle la vitamine D peut être bénéfique dans le combat contre le diabète de type 2. Cette fois, les chercheurs ont découvert « une forte interaction additive entre l’obésité abdominale et une carence en vitamine D 25 (OH) en ce qui concerne la résistance à l’insuline. » Ils soutiennent également que l’augmentation de risque de résistance à l’insuline de 47% peut s’expliquer par l’interaction entre un taux trop bas de vitamine D et un indice de masse corporelle (IMC) élevé.

Une autre étude encore,  publiée dans Diabetes Care (Soins aux Diabétiques) suggère également que des suppléments en vitamine D peuvent aider à prévenir le développement du diabète sucré de type 2 chez les personnes pré-diabétiques. Bien que l’étude ne soit qu'une étude d’observation et ne puisse pas établir de causalité, les chercheurs ont indiqué que le risque de développer le diabète au cours des trois années de l’évaluation était de 30% plus faible chez les participants qui avaient le taux de vitamine D le plus élevé.

Un chirurgien cancérologue propose de réduire votre risque de cancer du sein grâce à la vitamine D

Parallèlement, un récent rapport du Science World (monde de la science) a mis en avant la recommandation du professeur Kefah Mokbel, chirurgien britannique du cancer du sein, qui encourage les femmes à prendre des compléments quotidiens de vitamine D pour réduire leur risque de cancer du sein. D'après cet article :

« Le professeur Mokbel a même demandé à Jeremy Hunt, Secrétaire d’État à la santé, la gratuité des gélules [de vitamine D], car cela sauverait environ 1.000 vies par an. Le professeur Mokbel a déclaré : ‘Je demande à ce que le Service National de Santé fournisse des suppléments en vitamine D gratuitement, à toutes les femmes, dès l’âge de 20 ans, car elle protège efficacement contre le cancer du sein.’ »

La vitamine D est essentielle dans la prévention du cancer

En effet des études de plus en plus nombreuses indiquent que la vitamine D présente des effets protecteurs extraordinaires contre de nombreux cancers, notamment le cancer du pancréas, du poumon, de l’ovaire, du sein, de la prostate, et le cancer de la peau. Les théories associant les carences en vitamine D au cancer ont été vérifiées et confirmées par plus de 200 études épidémiologiques, et la compréhension de ses bases physiologiques repose sur plus de 2.500 essais en laboratoires.

Par exemple, une étude de 2007 publiée dans l’ American Journal of Preventive Medicine (Journal américain de Médecine Préventive) a conclu qu'un taux sérique de vitamine D 25 (OH) de plus de 33ng/mL diminue de 50% le risque de cancer colorectal. Une recherche publiée il y a deux ans dans le Journal International du Cancer a révélé qu'une augmentation de seulement 10 ng/mL du taux sérique de vitamine D permettait de réduire de 15% l'incidence de cancer colorectal et de 11% l’incidence de cancer du sein.

Une autre étude de 2007 publiée dans le Journal américain de la nutrition clinique a montré qu’au terme d'un suivi de quatre ans, le taux de survie sans cancer était de 77% plus élevé chez les femmes qui avaient reçu 1.100 UI de vitamines D et 1.450 mg de calcium par jour, par rapport à celles qui avaient reçu un placébo ou uniquement du calcium.

Selon Carole Baggerly, fondatrice de GrassrootsHealth, jusqu'à 90% des cancers communs du sein pourraient être liés à une carence en vitamine D. Le cancer du sein a même été décrit comme un « syndrome de carence en vitamine D », un peu comme un simple rhume ou une grippe saisonnière.

Maintenir un taux sérique de vitamine D optimal

Il est d'une importance capitale de maintenir un taux sérique thérapeutique tout au long de l’année. Les études indiquent que le taux minimum pour la prévention du cancer est d’environ 40 ng/mL. La recherche suggère que le taux idéal se situerait aux alentours de 60 à 80 ng/mL. Un article de synthèse de 2009, « La vitamine D dans la prévention du cancer : perspective globale, » publié dans les Annales de l’Épidémiologie, révèle ceci :

« Des taux sériques élevés de la forme de vitamine D la plus courante, l’hydroxy-vitamine D-25 (D-25(OH)), sont associés à des taux d’incidence sensiblement plus bas de cancers du côlon, du sein, de l’ovaire, du rein, du pancréas, de cancer agressif de la prostate etc. Les découvertes épidémiologiques associées aux mécanismes découverts récemment, suggèrent un nouveau type d’étiologie du cancer qui tient compte des effets de la vitamine D-25 (OH) et du calcium.

Ses sept phases sont la disjonction, l’initiation, la sélection naturelle, la prolifération, les métastases, l’involution et la transition (en abrégé l'acronyme DINOMIT qui correspond aux termes anglais). Les métabolites de la vitamine D préviennent la disjonction cellulaire et sont bénéfiques également dans d'autres phases.

En se basant sur des études observationnelles combinées à un essai randomisé, on estime qu’en augmentant le taux sérique minimum de vitamine D-25 (OH) tout au long de l’année à 40 à 60 ng/mL (100 à 150 nmol/L), on éviterait environ 58.000 nouveaux cas de cancers du sein et 49.000 nouveaux cas de cancers colorectaux chaque année, et les trois-quarts des décès liés à ces maladies aux États-Unis et au Canada.

De tels apports devraient également réduire de moitié le taux de létalité des patients atteints de cancer du sein, de cancer colorectal ou de la prostate... Il est temps de prendre des mesures coordonnées à l’échelle nationale pour augmenter les apports de vitamine D et de calcium de façon substantielle. »

Recommandations générales pour la supplémentation

À titre de recommandation générale, la recherche de GrassrootsHealth suggère qu’un adulte doit avoir un apport d’environ 8.000 UI par jour pour parvenir à un taux sérique de 40 ng/mL. Cela dit, je vous recommande fortement de booster votre taux de vitamine D en vous exposant au soleil de façon appropriée chaque fois que vous en avez l’occasion.

Si vous optez pour un supplément de vitamine D, souvenez-vous qu’il vous faut aussi augmenter vos apports en vitamine K2 soit par le biais de votre alimentation, soit au moyen d’un supplément. Si vous obtenez votre vitamine D à partir du soleil, ce n’est pas aussi important, bien qu’il soit sage dans tous les cas de vous assurer que vos sources alimentaires de vitamine K2 sont suffisantes.

Comment savoir si votre taux de vitamine D se situe dans la bonne fourchette ? Le facteur le plus important est de faire vérifier votre taux sérique de vitamine D tous les six mois, car la réponse de l’organisme à l’exposition aux ultraviolets ou à la supplémentation orale de vitamine D3 varie beaucoup. Le but est d'atteindre un taux sérique cliniquement significatif de 50 à 70 ng/mL et de maintenir ce taux tout au long de l'année. Vérifiez votre taux à son niveau le plus haut, qui est généralement au mois d'août, puis de nouveau à son niveau le plus bas, qui est généralement en février.

Vérifier son taux de vitamine D est l’un des tests les plus importants à faire, et si vous ne l'avez encore jamais fait, il en est temps - Je n’insisterai jamais assez sur son importance.

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