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Méfiez-vous des hormones par voie orale et des crèmes à la progestérone synthétique qui peuvent avoir des effets nocifs.>>
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Dr. Mercola
L’hormonothérapie bio-identique est aujourd'hui largement utilisée comme méthode efficace pour normaliser les taux hormonaux. Bien que les hormones bio-identiques soient plus sûres que les hormones synthétiques ou d’origine animale, telles que le Premarin, leur utilisation n’est clairement pas sans dangers, et l’objectif de cet article est d'attirer votre attention sur certains de ces principaux dangers.
Cet article n’est en aucun cas une étude approfondie du sujet, mais a simplement pour but d’en présenter les principales réserves et solutions telles que je les conçois, d'après une expérience de presque trente années de pratique de la médecine.
En général, les femmes constatent une amélioration de deux des problèmes principaux de la préménopause que sont le SPM et les crampes douloureuses. Elle peut également être incroyablement efficace pour prévenir les avortements spontanés à condition d’être administrée de façon continue après la conception.
La progestérone naturelle est identique à l’hormone produite par les ovaires. Elle est fabriquée à partir de stéroïdes végétaux naturellement présents dans l’igname sauvage. Elle n'a RIEN à voir avec la version synthétique, comme le Provera, généralement prescrite sous forme de comprimés.
La progestérone synthétique, comme le Provera ou médroxyprogestérone, peut provoquer de graves effets secondaires, notamment une augmentation du risque de cancer, un flux menstruel anormal, de la rétention d’eau, des nausées, une dépression, et peut même augmenter le risque de maladie et de crise cardiaques.
Les effets secondaires dus à la progestérone naturelle sont extrêmement rares. Le seul que l'on puisse craindre est qu’elle modifie éventuellement le rythme du cycle menstruel.
La progestérone est une hormone stéroïde fabriquée par les ovaires en période d’ovulation et, en plus petite quantité, par les glandes surrénales. Une femme réglée produit généralement entre 20 et 30 mg de progestérone par jour au cours de la phase lutéale ou phase prémenstruelle de son cycle.
Bien que la ménopause n'intervienne généralement que vers 50 ans, ou plus tard, de nombreuses femmes peuvent souffrir de déséquilibre hormonal dès 30 ans, voire plus tôt. Cette diminution de progestérone n’est pas négligeable car à mesure que les femmes avancent en âge, leur taux de progestérone continue de diminuer. Lorsqu’elles atteignent l’âge de la périménopause, leur sécrétion de progestérone peut déjà avoir diminué de 75%, voire plus.
La progestérone naturelle est très utile pour équilibrer un excès d’œstrogènes qui peut être un important facteur de risque de cancer du sein. La progestérone naturelle est également différente des œstrogènes car l’organisme peut l’utiliser comme précurseur ou matière première pour fabriquer d'autres hormones, telles que les hormones surrénales. Elle peut même se transformer en œstrogènes ou en testostérones si votre corps en a besoin.
La progestérone naturelle est composée de diosgénine, une substance généralement extraite de l’igname sauvage ou du soja. Bien qu'elle puisse être extraite du soja, c’est une hormone hautement purifiée qui ne contient plus aucune trace de soja susceptible d’engendrer le moindre problème.
De nombreuses femmes, voir une majorité de femmes présentent aujourd'hui dans notre culture une dominance en œstrogènes ; l’utilisation de progestérone contribue donc grandement au rééquilibrage hormonal, qui a généralement les effets suivants :
Le tableau ci-dessous compare les propriétés des œstrogènes à celles de la progestérone. Voici certaines des raisons qui expliquent que de nombreuses femmes présentent souvent un excès d’œstrogènes :
Pour minimiser votre risque de développer un cancer, il est très important de vous rappeler de ne jamais prendre de supplément d’œstrogènes sans prendre également de la progestérone naturelle. Notez que j’utilise le terme de progestérone « naturelle », ou la véritable hormone. Les versions synthétiques, telles que le Provera, augmentent le risque de développer un cancer ou une maladie cardiaque.
Effets des œstrogènes | Effets de la progestérone |
Favorise les kystes mammaires | Protège contre les kystes mammaires |
Augmente le stockage des graisses | Aide à utiliser la graisse corporelle comme source d’énergie et évite qu’elle ne soit stockée sur les hanches |
Rétention d’eau | Diurétique naturel |
Dépression et maux de tête | Antidépresseur naturel |
Perturbe les hormones thyroïdiennes | Favorise l'action des hormones thyroïdiennes |
Augmente la coagulation sanguine et le risque de crise cardiaque et d'attaque cérébrale | Normalise la coagulation sanguine |
Diminue la libido | Augmente la libido |
Affecte le contrôle de la glycémie | Normalise le taux de glycémie |
Perte de zinc et rétention de cuivre | Normalise les taux de zinc et de cuivre |
Réduit le taux d'oxygène dans toutes les cellules | Restore le taux d’oxygène cellulaire |
Augmente le risque de cancer de l’endomètre | Favorise la prévention du cancer de l’endomètre |
Augmente le risque de cancer du sein | Favorise la prévention du cancer du sein |
Aide à diminuer légèrement la perte osseuse | Augmente la construction osseuse |
Il existe de nombreuses façons d'aborder le remplacement d'hormones bio-identiques de façon « naturelle » mais l’une des erreurs les plus courantes est d’utiliser des hormones par voie orale.
Si la nature avait placé les ovaires dans l’estomac ou n'importe où dans le système digestif, il serait logique que les femmes avalent des capsules de progestérone. Si vos ovaires étaient situés dans le système digestif, le corps serait certainement fait de telle façon qu’ils puissent être traités en toute sécurité et de façon efficace, et de sorte que tout fonctionne en parfaite synchronisation.
Bien entendu, les ovaires ne sont pas situés dans le système digestif mais tout à fait en dehors, dans le bassin, reliés à l’utérus et au vagin par les trompes de Fallope. Les ovaires ont un accès direct au circuit sanguin par l’intermédiaire du plexus veineux pelvien, qui véhicule leurs secrétions hormonales vers le cœur, qui à son tour les envoie, intactes, vers les cellules sensibles aux hormones à travers tout le corps.
En avalant des hormones stéroïdiennes, vous altérez sérieusement leur métabolisme naturel. Une fois avalées, elle vont affronter les puissants acides gastriques. Les hormones qui survivent à cette attaque se dirigent alors vers le foie, où elles sont décomposées encore davantage. Votre foie trie toutes les molécules qui pénètrent votre flux sanguin, il en laisse passer certaines, en modifie ou détoxifie d'autres, et en rejette quelques-unes.
L’itinéraire d’hormones prises par voie orale est totalement en contradiction avec la façon dont la nature a prévu qu’elles soient distribuées dans les tissus. Si vous prenez des hormones par voie orale, 10 à 15% seulement atteindront les tissus ciblés et il vous faudrait prendre une dose 500 fois plus élevée que vos besoins réels. Plus de 30 métabolites différents sont fabriqués par le foie lorsque vous avalez de la progestérone et chacun d’entre eux peut avoir des effets secondaires indésirables.
Si vous ou quelqu’un de votre connaissance utilise des hormones par voie orale, telles que de la progestérone ou de la DHEA, ou toute autre hormone, je vous encourage vivement à envisager de cesser progressivement le traitement.
Pour copier la nature et reproduire un environnement hormonal qui soit le plus proche possible de celui d’une femme en phase de préménopause, la première étape logique est d’introduire les hormones directement dans le flux sanguin, tout comme le font les ovaires.
Il suffit d'appliquer une à deux fois par jour sur les muqueuses une crème ou un gel approprié, formulé à partir d’hormones mesurées avec soin. Puisque, administrées de cette façon, elles n’effectuent pas de détour destructeur par le système digestif, les tissus sont exposés à la bonne concentration d'hormones sans subir les effets secondaires des 30 métabolites hépatiques.
j'ai commencé à prescrire ces crèmes au début des années 90, mais mon enthousiasme a diminué progressivement lorsque j'ai compris qu’elles étaient généralement très efficaces au départ, puis qu’elles cessaient de fonctionner. Ce phénomène est aujourd'hui identifié comme une « fatigue cutanée ».
Ce qui se produit, pour les crèmes à la progestérone comme pour TOUTE préparation hormonale que vous appliquez sur la peau, c’est qu'après quelque semaines ou quelques mois, les tissus graisseux sont saturés d'hormones et celles-ci ne sont donc plus efficaces, elles peuvent même aggraver vos symptômes.
Le problème est dû au fait que la progestérone est hautement liposoluble et, lorsqu’elle est appliquée sur la peau, elle s’accumule dans les tissus adipeux. Lorsqu’on commence à utiliser la crème, il n’y a aucun problème puisque les réserves dans les tissus adipeux sont très faibles. Mais au fur et à mesure de l’utilisation, la crème s'accumule et contribue à perturber les hormones surrénales telles que la DHEA, le cortisol et la testostérone.
J'ai remarqué que de nombreuses femmes qui utilisent cette crème ont des taux terriblement élevés de cette hormone. La progestérone fonctionne en principe de façon cyclique et l’organisme a besoin d’en ressentir le changement de concentration pour générer une réponse physiologique appropriée. Si le taux est constamment au-dessus de la concentration qu’il considère comme « désactivée » ou basse, ce n’est pas possible.
Heureusement, c’est réversible. Mais il peut falloir jusqu'à deux ans après l'arrêt de l’utilisation de la crème pour que la progestérone soit éliminée de l’organisme.
L’erreur fondamentale qu’ont fait de nombreux médecins bien intentionnés, moi y compris, était de conseiller d'utiliser la crème sur la peau. Bien que cette méthode donne certainement de meilleurs résultats que la prise d’hormones par voie orale, elle peut encore être améliorée.
Il suffit d’une légère adaptation dans l’utilisation de ces crèmes qui évite pratiquement tous les effets secondaires d'une application sur la peau.
Appliquer la crème sur les muqueuses utérines et vaginales représente pour ainsi dire la voie d'administration idéale. Non seulement l'absorption par l’intermédiaire de ces muqueuses est plus complète qu'au travers de la peau, mais les hormones absorbées par les muqueuses vaginales pénètrent dans le même plexus veineux pelvien que celui dans lequel les ovaires déversent habituellement leur contenu.
De là, les hormones sont acheminées vers le cœur et les poumons puis distribuées dans les tissus, exactement comme si elles avaient été produites par les ovaires.
Les hommes aussi ont besoin d'hormones. De toute évidence, les hommes n’ont pas de vagin mais nous avons un rectum, dont la surface épithéliale de la muqueuse est similaire et peut être utilisée pour l'administration d'hormones d'une façon presque idéale car elle n’engendre aucune des complications décrites précédemment.
Pour la plupart des femmes en préménopause, la dose habituelle est de 15 à 24 mg / jour pendant 14 jours avant la date présumée des règles, en arrêtant l’application environ un jour avant l'apparition des règles. Il faut donc utiliser la crème pendant 12 jours puis arrêter. Normalement, cela signifie que vous commencez le 12ème jour du cycle et que vous arrêtez le 26ème jour.
La diminution brutale de votre taux de progestérone est le principal déclencheur de vos règles. En principe, lorsqu’elle commencent, le SPM et les douleurs doivent être nettement atténués.
Une femme en période de ménopause peut avoir besoin d’une dose de 15 mg seulement, pendant les 25 premiers jours du mois, suivis d'un arrêt de 5 ou 6 jours, puis d'une reprise le premier jour du mois suivant.
Pour la plupart des femmes, une seule application par jour suffit. Toutefois, la demi-vie de la crème étant relativement courte, certaines femmes obtiennent un meilleur résultat en divisant la dose journalière en deux, une moitié appliquée le matin et l’autre moitié le soir.
Voici un domaine quelque peu controversé mais il existe essentiellement trois méthodes.
Je n'ai jamais été très partisan du test sanguin car de nombreuses hormones sont secrétées de façon pulsative et il est difficile d’obtenir de cette façon une idée précise des taux d'hormones.
Le test salivaire est plus simple que le test urinaire mais il n’est pas aussi précis.
Je pense que le test urinaire sur 24 heures est la meilleure méthode et c’est celle que j’utilise pour moi-même et ma famille.
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